Présentation du 7e arrondissement

Né en 1912 par détachement d'une partie du 3e, le 7e est un arrondissement centenaire. C'est en 1959 qu'il a pris le visage que nous lui connaissons aujourd'hui, avec l'émergence du 8e arrondissement à l'est.

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1912 : la date de création du 7e

975 hectares : sa superficie

81 701 habitants (source INSEE 2017)

Un parc tertiaire de 500 000 m² à Gerland

2 000 chercheurs et enseignants à Lyon Biopôle

5 000 voyageurs par jour à la gare Jean Macé

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La Guillotière

Le 7e arrondissement est l’un des plus étendus et des plus contrastés. Il est constitué de deux quartiers très différents : au nord, la Guillotière, le plus anciennement peuplé, très dense et au sud, la Mouche et Gerland. La Guillotière est le quartier le plus ancien de la rive gauche du Rhône. Il doit son développement à la présence d’un pont sur le Rhône qui fut, jusqu’à la construction du pont Morand, le seul passage vers l’est.

A l’époque gallo-romaine, un pont existe déjà. Ce faubourg se développe au XIIe siècle ; il a pour vocation essentielle le transit et l’hébergement. Le quartier se développe de façon très désordonnée, sur la base d’initiatives individuelles de propriétaires. La population progresse au rythme des constructions, et parallèlement les activités se modifient. L’agriculture cède peu à peu de l’espace à des industries. A l’est, on trouvait de grands domaines ruraux sur lesquels étaient édifiées des maisons fortes. En 1840, le quai du Rhône est aménagé.

C’est en 1852 que le préfet Vaisse rattache la commune de la Guillotière, -qui jusque là faisait partie du Dauphiné- à Lyon. Cette annexion coïncide avec l’implantation des voies ferrées qui vont délimiter les deux parties de l’arrondissement : Gerland, et la Guillotière.

 

Gerland

Gerland, avant son industrialisation au début du XXe siècle, était une zone de marais née des bras du fleuve appelés "mouches". Une partie de ce quartier s’appelle d'ailleurs toujours "la Mouche" de nos jours. La disparition des marais et l’endiguement du Rhône ont libéré d’immenses terrains où se développent ,au XIXe siècle, de petites industries de type artisanal.

Au début du XXe siècle, la vocation industrielle de Gerland s’affirme avec l’implantation d’industries chimiques et alimentaires. Cette évolution entraîne la construction de logements ouvriers. L’architecte Tony Garnier a laissé son empreinte dans ce quartier, avec la Grande Halle des Abattoirs en 1918 , qui a favorisé l’implantation d’emplois et industries annexes.

L’ancienne halle, aujourd’hui rebaptisée Halle Tony Garnier a fait l’objet d’une réhabilitation dans les années 1990, afin de permettre l’accueil d’événements culturels ou de salons professionnels.

Aujourd’hui, une profonde transformation affecte ce quartier : le secteur industriel se modernise ; le quartier a su affirmer une identité scientifique avec l’Ecole Normale Supérieure de Sciences, le Lycée International, et la création de Technopoles d’entreprises orientées vers la recherche, l’innovation et les activités du futur. C'est l'épicentre du pôle de compétitivité Lyon Biopôle.

Gerland reste le siège d’administrations et organismes tertiaires : l’Armée au quartier Général Frère, la S.N.C.F. et E.D.F. à la Mouche, le C.N.R.S. et l’I.N.R.A. rue du Vercors.

Le stade de Gerland est modernisé afin d’accueillir la coupe de monde de football en 1998. Depuis la rentrée 2017, il est dédié au rugby avec le LOU.

Le réseau du métro est prolongé en 2000 jusqu’au stade.

Un nouveau parc de 80 hectares a été ouvert au public en 2000 au cœur de Gerland. Ce quartier offre désormais des fonctions diversifiées : habitat, pôle universitaire de pointe, recherche (implantation du P4), économie (Aventis-Pasteur), services (Agence de l’Eau, cité scolaire internationale), et loisirs (parc, mise en valeur des berges).

 

Les Facultés

A partir de 1852, des grandes équipements se mettent en place à La Guillotière. Les facultés s’installent sur la rive gauche du Rhône à la fin du XIXe siècle. Les universités de Sciences, Lettres, Médecine, Droit sont créées successivement. Entre les deux guerres, un habitat bourgeois se développe au sud du quartier. De nouveaux axes structurants sont tracés, qui sont bordés d’habitations et commerces. Les hôpitaux Saint-Luc et Saint-Joseph sont fondés.


Aujourd’hui, les activités cèdent de plus en plus la place à l’habitat. Des opérations immobilières sont lancés pour lutter contre la paupérisation du quartier. Le nouveau centre hospitalier Saint-Joseph et Saint-Luc est inauguré fin 2002.

 

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