Sur scène, un personnage nous parle du monde, de l’omme -qui a perdu sa majuscule- et de son projet : les bêtes sont trop ! Comment faire disparaître tous ces animaux qui nous envahissent ?

Avec l’ironie mordante et la faconde malicieuse de l’auteur Jacques Rebotier, il jure l’extermination des « hespèces car les bêtes sont bêtes. Et en plus ce sont des bêtes ! Alors qu’un humain est « humain » ! Il sait faire preuve d’« humanité ». Il peut être « humaniste ». Un cochon d’Inde, jamais. Ça veut quand même bien dire quelque chose les mots, non ? »

Sur scène, il y a également un violoniste et un violoncelliste dont les compositions se mêlent avec bonheur à la verve de l’auteur.

Au final, une question persiste : comment l’omme qui n’a jamais fini de progresser dans sa connaissance du monde peut s’ingénier, dans le même temps, à le détruire ?