Fêtes himalayennes, les derniers Kalash

Du 23 Octobre au 1 Décembre 2019

Musée des Confluences

  • Exposition

L’exposition présente le peuple Kalash, une communauté vivant au nord-ouest du Pakistan, qui s’épanouit dans son rapport sacré à la nature, célébrée à travers des fêtes et des rituels.

Ces éleveurs de chèvres et cultivateurs de céréales entretiennent une complicité avec une multiplicité de dieux et d’esprits, faisant d’eux l’ultime société polythéiste de l’arc himalayen. D’un solstice à l’autre, les saisons se succèdent au fil du parcours de l’exposition, fidèle à la conception cyclique du temps des Kalash. L’exposition présente les actes de leur vie quotidienne, de la production du vin aux cérémonies funéraires, et la résonnance sacrée qu’ils leur donnent.

Fascinés par ce peuple, le couple d’ethnologues Viviane Lièvre et Jean-Yves Loude, et le photographe Hervé Nègre, ont séjourné huit fois parmi les Kalash, entre 1976 et 1990. Quinze années de recherches leur ont permis de rassembler un fonds exceptionnel (photographies, bandes sonores, films, écrits et objets) qu’ils ont choisi de confier au musée des Confluences. Cette donation permet, pour la première fois, à un musée de mettre en lumière cette population vivant à rebours des codes culturels de nos sociétés de consommation.

Viviane Lièvre, Jean-Yves Loude, ethnologues, et Hervé Nègre, photographe, sont originaires de Lyon. Dans les années 1970, ils lisent "L’Homme qui voulut être roi" de Rudyard Kipling et décident de se rendre dans la région décrite par l’écrivain anglais.
Bouleversés par cette première rencontre avec les Kalash, ils passeront plus de deux ans parmi eux, au cours de huit séjours, entre 1976 et 1990.
Aucun livre n’existe à cette époque pour approcher l’identité de ce peuple non-bouddhiste, non-hindouiste, non-musulman, le dernier de l’arc himalayen fidèle à des siècles de révélations chamaniques. De leurs voyages, ils ont édité trois ouvrages d’ethnologie, deux romans jeunesse ainsi qu’une douzaine d’articles scientifiques.
Ces publications sont considérées encore aujourd'hui comme des références sur la population kalash.

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