Table-ronde proposée par l'AESMALY
L'AESMALY nous propose le contexte et les questionnements qui seront débattus lors de cette table-ronde :
"La menace djihadiste qui a déclenché l’intervention militaire française au Mali en Janvier 2013 semble aujourd’hui bien derrière nous. Sur le plan politique, l’Etat malien n’est plus au bord de la disparition. Sur le plan social, le désastre humanitaire qu’avait connu le pays à travers le déplacement de milliers de maliens constitue aujourd’hui un vieux souvenir. Sur le plan sécuritaire également, des avancées ont été réalisées. Malgré les embuscades et les attaques occasionnelles qui s’y déroulent, le Nord du Mali semble avoir retrouvé une certaine stabilité : les djihadistes et les narcoterroristes ne s’y promènent plus et les populations qui avaient fui rejoignent progressivement leurs foyers.
Pourtant, ces avancées ne doivent pas voiler les défis considérables qui restent à relever, notamment sur le plan sécuritaire. En effet, on assiste ces dernières années à une dégradation préoccupante de la situation sécuritaire et une montée inquiétante de la violence au Mali, notamment dans le centre et au Sud du pays où les attaques terroristes, les assassinats ciblés, les enlèvements et les règlements de compte sont devenus le quotidien des populations. Cette situation nuit gravement à l’instauration de la paix et à la cohésion nationale dans le pays et amplifie le risque d’instabilité dans le Sahel.
Comment le Mali en est-il arrivé là ? Comment expliquer le glissement de l’insécurité et de la violence du Nord vers le Centre et au Sud du pays ? Quelles en sont les logiques sous-jacentes ? Quelles incidences sur les autres pays du Sahel ? Comment sortir de cette situation et construire la paix et l’unité nationales au Mali ?
L’objectif de cette table-ronde vise à apporter des réponses à ces interrogations afin de mieux saisir les enjeux de la dégradation de la situation sécuritaire et de la hausse de la violence au Mali et de dégager les pistes pour la construction d’une paix durable dans le pays et dans le Sahel."
Intervenants :
- M. Lamine KEITA, Consul Général du Mali à Lyon.
- Mohamed AMARA, Docteur en Sociologie, Centre Max Weber (Lyon 2) et Université de Bamako.
- Dougoukolo BA-KONARE, Psychologue Clinicien, Inalco (Paris) et Fondateur Observatoire KISAL.
- Charlène ONGOTHA, Docteur en Science Politique, Université Jean Moulin Lyon 3.
- Juvénal NOËL, Journaliste, Radio Pluriel (Lyon).
Infos pratiques
Samedi 23 mars 2019
14h30
Maison Internationale des Langues et des Cultures, MILC
Université Lyon 2 / Lyon 3 (Campus Berges du Rhône)
35 rue Raulin, 69007 Lyon
Contact
aesmalyon@gmail.com
07/52/35/30/77
06/51/42/89/28