Quand les étudiants défilent...

Divers quartiers

Voilà cent ans était signé l’Armistice de la 1re Guerre mondiale. Tout au long de l’année, le Centenaire de la Paix va s’insinuer dans différents événements. Ainsi le défilé de la Biennale de la danse, le 16 septembre, sera-t-il estampillé
“Pour la paix !”. 

En 2015, Fred Bendongué a créé MamaBlues, solo focalisé sur les soldats de la République essentiellement issus des contingents étrangers. Le chorégraphe explique : « En fait, le jazz est arrivé pendant la Grande guerre avec les soldats noirs américains dont beaucoup étaient musiciens. Nous n’avions jamais entendu cette musique chez nous. Cette histoire m’a fasciné car c’est aussi un moment où Paris accueille la diversité, le brassage culturel. Pour moi, la Grande guerre est la première mondialisation et a fait basculer la culture. Je me sens concerné, cela donne du sens au devoir de mémoire. »

Cacophonie

Un sens que Fred Bendongué a à coeur de transmettre aux jeunes,c’est pourquoi il a présenté son solo aux étudiants et étudiantes de Lyon 2 et Lyon 3. De là à ce que la compagnie et l’Université - Lyon 1, Lyon 2, Lyon 3 et Université de Lyon - trouvent matière à s’associer au sein du défilé, il n’y avait qu’un pas… de danse. « Il est très intéressant d’articuler une proposition artistique avec le savoir universitaire », déclare Pascal Solli, responsable du service d’action artistique et culturelle de Lyon 2. La participation est aussi ouverte au personnel.
Ensemble, ils vont donner corps à la “Joyeuse cacophonie” animés par 350 danseurs et danseuses. Les quartiers de la cité-jardin à Gerland et Moncey-Voltaire, les lycées Camille Claudel et Louise Labbé sont aussi impliqués tout comme le Secours populaire, Emmaüs, la Croix-Rouge, les ateliers de création Chapotis et la Tribu des oiseaux pour les costumes.

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